Arrêt médicamenteux brutal : attention au sevrage

syndrome de sevrage

Pourquoi l’arrêt brutal de médicaments psychotropes perturbe t-il l’organisme ?

L’arrêt médicamenteux brutal entraine des effets de sevrage, souvent très désagréables voire inquiétants. En effet, l’utilisation prolongée de médicaments psychotropes modifie la régulation du cerveau par les neurotransmetteurs. Mais dans un sens bénéfique en règle générale.

De fait, le mécanisme d’action des médicaments est de se fixer plus ou moins longtemps sur les récepteurs spécifiques des cellules nerveuses qui dysfonctionnent. Ce processus permet les effets thérapeutiques du médicament.

Mais en cas d’arrêt brusque, le cerveau n’a pas le temps de retrouver progressivement sa régulation antérieure. Or, c’est nécessaire. Donc, il lui faut un peu de temps et pendant un certain, il présente des signes de dysfonctionnement.

Avec les médicaments psychotropes (c’est à dire, les médicaments du psychisme) pris à doses habituelles, ce moment de transition, qui peut durer quelques jours, s’exprime par un malaise plus ou moins intense le plus souvent sans gravité réelle et sans suite.

Cependant, l’arrêt brutal d’un médicament, au bout de quelques jours et de quelques semaines, révèle l’état psychique sous-jacent : amélioré ou encore troublé.

Quand apparaissent les symptômes du sevrage d’un psychotrope ?

Cela dépend globalement de la durée de présence (ou demi-vie) du médicament c’est-à-dire du temps pendant lequel le médicament est efficace sur le psychisme. Mais cela dépend aussi de la régularité des prises, de l’ancienneté de la consommation, de la quantité de chaque prise.

A l’arrêt médicamenteux brutal d’un psychotrope, quels sont les signes d’un sevrage trop rapide ?

  • Anxiété, irritabilité, agitation mais aussi agressivité ou tristesse
  • Troubles du sommeil voire insomnie totale
  • Cauchemars d’apparition immédiate (très caractéristique)
  • Impression de sommeil haché et agité voire insomnie d’endormissement et réveils multiples : de ce fait, on peut avoir l’impression de ne pas avoir dormi du tout
  • Impressions de « déjà vu », flashes hypermnésiques
  • Très rarement surviennent des hallucinations fugaces, des idées délirantes, un sentiment de persécution, une confusion mentale
  • Tremblements, vertiges, incoordination motrice, ataxie, pertes d’équilibre, parfois convulsions
  • Des troubles qui peuvent paraitre physiques : céphalées, troubles neuro-végétatifs (transpiration, tremblements)
  • Troubles sensoriels, anomalies perceptives : odorat troublé, goût bizarre, hypersensibilité, photophobie, troubles kinesthésiques ou paresthésiques

Avec quels produits psychotropes, lors d’un arrêt brutal, les symptômes de sevrage apparaissent-ils ?

Un cas spécial : l’alcool qui n’est pas un médicament mais qui est utilisé par beaucoup de personnes pour calmer leur anxiété, surtout le soir. L’arrêt brutal de la consommation d’alcool régulière et importante peut provoquer des troubles. C’est un état de confusion mentale agitée, appelée « délirium tremens ». C’est une urgence médicale. En conséquence, une hospitalisation urgente est nécessaire.

Donc, une décision de sevrage médicamenteux exécutée brutalement, sans réflexion et sans préparation, avec les meilleures intentions du monde, peut aboutir à des problèmes importants.

L’arrêt de l’alcool, très souhaitable, doit être préparé, réfléchi, programmé, encadré par un médecin.

En conclusion, il ne faut donc jamais arrêter brusquement un traitement psychotrope.

Suivez nos conseils pour :

L’avis de Psyway

  • La réduction doit toujours être progressive
  • Il n’y a que très rarement urgence à interrompre un traitement psychotrope, sauf allergie, panique ou mauvaise information (parfois par un entourage alarmiste). Prenez un peu de temps.
  • Il faut aussi toujours signaler au médecin l’arrêt récent de médicaments psychotropes : l’arrêt récent peut expliquer certains troubles incompréhensibles.
    Il pourra alors vous conseiller la reprise du traitement puis sa baisse progressive.

Donc nous recommandons prudence et progressivité, d’autant plus que le traitement est ancien.

Le sevrage peut être accompagné par la prise, provisoire, de médicaments sédatifs.

Il est bon de préparer un arrêt médicamenteux ou sevrage en s’informant

Vous pouvez-vous préparer progressivement un sevrage en comprenant les mécanismes de l’addiction, de leurs effets sur le cerveau et les méthodes pour arrêter progressivement. Sur Addictaid vous trouverez une liste de médecins addictologues.

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Bibliographie

 Bourla A., Ferreri F., ordonnance en psychiatrie et pédopsychiatrie, 2022, 4e édition, Paris, Maloine

Stahl S., Psychopharmacologie essentielle – Le guide du prescripteur, Médecine-Sciences, Flammarion, 2007. Sous la direction de Patrick Lemoine.

Stahl S., Psychopharmacologie essentielle, Médecine-Sciences, Flammarion, avril 2002. Avec la collaboration de Patrick Lemoine

Senon J-L, Sechter D., Richard D., Thérapeutique psychiatrique, Éditions Hermann, Paris

Le Manuel de Sevrage de Psychotropes, Psychotropes. Infos Et Soutien Benzo, 2018.

55 Commentaire

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Maëva OSMONTrépondre
9 juillet 2024 à 9 h 31 min

Bonjour je suis suivie en psychiatrie depuis 2020 il y a 15 jour j’ai décidé d’arrêter complètement mon traitement psy paroxetine mirtazapine et quetiapine
Et là je commence a avoir des nausées mais sinon rien a signaler

Victor Souffirrépondre
8 septembre 2024 à 18 h 55 min
– En réponse à: Maëva OSMONT

Madame, je ne sais rien des troubles que vous avez présenté. Mais le traitement que vous preniez était assez conséquent.
Il nous est impossible de dire quelque chose de fondé sur votre appréciation de votre état psychique, sauf de vous appeler à la prudence.
Vous avez toujours le droit de discuter avec le praticien qui vous a prescrit ce traitement et de l’informer de votre décision.
Il est impossible de dire quelque chose de sûr sur vos nausées. Elles peuvent être dûes à l’interruption des trois Medicaments et dans ce cas, elles vont s’estomper ou un autre cause.
Cordialement.

abdellah omarirépondre
20 septembre 2023 à 21 h 18 min

Bonjour,
en 2014, je buvais trop l’alcool, je pense que j’étais anxieux aussi, un jour j’ai arrêté l’alcool et j’avais aussi des problèmes dans mes études et boom j’ai délirai pendant 2 mois. à l’obtention de mon diplôme les délires ont disparus d’un seul coup, 1 an et demi après je me suis trouvé dans une situation difficile dans ma vie et je voulais comprendre la nature des délires que j’avais lors de mes études de peur qu’ils arrivent une fois encore. j’ai partie chez un psychiatre qui m’a collé amisulpride 200 mg que je prend jusqu’à aujourd’hui sans aucun symptome délirants à l’époque mais je pense avec de l’anxiété. dernièrement j’ai essayé de se sevrer d’amisulpride du coup je suis passé à 150 mg pendant 6 mois sans aucun problème et ensuite je suis descendu à 100 mg mais au bout de 2 mois à 100 mg j’ai commencé à avoir des symptômes à peu près les mêmes que j’ai eu lors des études mais pas complètement les mêmes (par exemple dans la rue je regarde les gens dans leurs yeux et j’ai peur qu’ils reviennent me lire mes idées dans mes yeux comme lors de mes études, pour le moment d’un gravité d’environ 3 à 4/10) et là je suis bloqué je ne sais pas si c’est un symptôme de sevrage passager et qu’il va disparaître au bout d’un moment ou si il va persister et agrandir du coup je ne sais pas si je reste dans mes 100 mg ou je remonte à 150 ou même revenir à la dose initiale de 200 ce que je veux surtout pas sauf si je serai vraiment obligé. merci de m’avoir lu

Serge Gauthierrépondre
30 septembre 2023 à 9 h 01 min
– En réponse à: abdellah omari

Cher Monsieur
Apparemment, le psychiatre que vous aviez consulté vous a prescrit un traitement qui vous a bien réussi pendant plusieurs années. Les symptôme actuels semblent être une reprise de vos troubles antérieurs, ce que vous décrivez très bien, plutôt que des symptômes de sevrage. Nous vous recommandons de revenir à 150mg comme vous le suggérez très justement, ou même à 200mg si les symptômes ne s’atténuent pas rapidement. Et surtout, il est important que vous refassiez le point avec votre psychiatre, qui vous avait bien soigné apparemment.
Ne soyez pas trop désolé d’avoir à continuer un traitement. Car il est très habituel que les symptômes reprennent après 2 ou 3 mois de diminution ou d’arrêt des traitements. On est donc obligé de maintenir le traitement, même si ce n’est pas une perspective très agréable, et de réévaluer les choses périodiquement: diminuer, ne pas diminuer… Mais il faut souligner que c’est la même chose dans beaucoup de domaines de la médecine.
Ceci est l’avis de la rédaction de Psyway, et ne remplace pas des consultations. Aussi, vraiment, nous vous encourageons à continuer ou à reprendre votre suivi par un psychiatre afin de moduler les choses au plus près de votre état de santé.
Bien à vous
Dr Gauthier, pour la rédaction de Psyway
Si notre réponse vous a aidé, soutenez Psyway: https://www.psyway.fr/produit/contribution/

20 septembre 2023 à 10 h 43 min

Bonjour, combien de jours sont nécessaires pour réduire et supprimer un traitement comprenant jusque là, effexor 75lp- 5 fois par jour. Le médecin a dit de réduire de moitié, du jour au lendemain, mais ça me donne toutes sortes d’effets désagréables au possible. Merci pour votre aide.

Serge Gauthierrépondre
29 septembre 2023 à 17 h 35 min
– En réponse à: zoe

Chère Zoe
Vous partez d’une posologie de venlafaxine qui est élevée, et il faut vous attendre à un sevrage prolongé de ce médicament très utile.
Il n’est pas possible de vous donner un schéma de sevrage précis dans cette communication, qui n’est pas une consultation. Cependant, la position des praticiens de Psyway va dans le sens d’un sevrage lent et progressif, et d’ailleurs, ce sont les réactions que vous éprouvez qui vous serviront de guide. A cet égard, les troubles que vous avez clairement identifiés disent bien que vous avez été trop vite. Nous vous indiquons ci-dessous un schéma, mais d’autres sont possibles.
Dans un premier temps, nous vous conseillerions volontiers de faire machine arrière, le temps de vous restabiliser. Puis vous reprenez le sevrage.
Ce peut être en supprimant chaque jour un comprimé sur les 5. Si ça se passe bien, vous reprenez avec un autre comprimé quelques jours plus tard, etc. Si les symptômes de sevrage sont à nouveau trop forts, le plus simple serait que vous disposiez de comprimée d’effexor 37,5mg. Cela vous permettrait de « grignoter » progressivement chaque prise de 75 en la remplaçant par du 37,5 d’abord un, puis un autre, etc… En procédant par paliers de 8 jours par exemple, puis en allant un peu plus loin si vous n’avez pas de symptômes trop gênants. Dans tous les cas, vous pouvez marquer des paliers plus prolongés avant de diminuer à nouveau.
Nous vous conseillons de revoir votre médecin prescripteur pour lui faire part de votre souffrance au sevrage et de lui faire part de la planification que vous souhaitez, voire de lui demander cette prescription de 37,5 si elle s’avère nécessaire
Dr Gauthier, pour la rédaction de Psyway
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Seranrépondre
9 septembre 2023 à 14 h 32 min

Bonjour,
Je prends depuis plus de 7 ans , un zolpidem le soir et un seresta et de temps en temps un seresta la journée .
J’ai eu une grosse migraine avec plusieurs auras et j’ai étais aux urgences.
Je n’ai pas repris de zolpidem depuis 3 jours. N’y de seresta. Je n’ai pas d’effet secondaire je suis très étonné car ça fait plusieurs années que j’en prends.
J’ai lu que les 3 jours sont les plus dur alors que pour moi pas du tout je dors pas trop mal même si je me réveille je sens mon sommeil beaucoup plus réparateur que quand je prenais les médicaments.
J’ai surtout peur que ça soit les zolpidem et seresta qui met donner mal à la tête.
Bien à vous j’attends votre réponse merci

Serge Gauthierrépondre
11 septembre 2023 à 19 h 15 min
– En réponse à: Seran

Bonjour,
Certains spécialistes disent qu’après un long temps de consommation, les somnifères ne servent plus à grand chose, ou même qu’ils altèrent la qualité du sommeil : d’où le conseil de les arrêter chaque fois que l’on sent que c’est possible ou nécessaire. Ce serait votre cas.
Concernant les effets indésirables des médicaments en général, ils sont fréquents, mais jamais obligatoires. En ce qui concerne le sevrage, le zolpidem est un médicament à part. Il a d’abord été considéré comme différent des benzodiazépines, et donc on pensait qu’il ne donnait pas les mêmes signes de sevrage que ces autres somnifères. Il est donc possible que vous soyez dans ce cas. Puis, on a considéré que dans beaucoup de cas il donnait quand même des signe de sevrage, mais il est possible, justement, que votre cas soit différent et rejoigne les premières considérations sur ce produit.
En ce qui concerne les maux de tête, le zolpidem peut en donner, c’est vrai, mais c’est étonnant que ça vienne comme cela, brusquement, après une longue consommation du produit. Je vous conseille de faire le point sur ces maux de têtes avec votre médecin prescripteur et/ou votre médecin généraliste.
Quant à votre sommeil, si après ces trois jours de sevrage apparemment bien réussis, on peut vous conseiller de rester sans médicament, surtout si votre sommeil est plutôt bon. Là aussi, discutez en avec vos médecins afin de voir si d’autres « petits moyens » peuvent vous aider.
Dr Serge Gauthier, pour Psyway
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Seranrépondre
5 octobre 2023 à 16 h 02 min
– En réponse à: Serge Gauthier

Bonjour , merci pour votre réponse.pensez vous que les symptômes du sevrage du seresta peuvent arriver au bout de 3 semaines ?
Car je suis super anxieuse avec beaucoup de crise de panique dans la journée alors que tout va bien. Et j’ai arrêtais le seresta après 7 ans de prise. Combien de temps dure les symptômes du sevrage ? Car je n’en ai pas repris depuis 1 mois maintenant. Qu’est-ce qui pourrait me soulager sans prendre de médicament ?
Merci

Serge Gauthierrépondre
26 octobre 2023 à 14 h 49 min
– En réponse à: Seran

Chère Madame
Non, les symptômes de sevrage ne se déclenchent pas en principe au bout de trois semaines. En principe, ils sont maximum au les tout premiers jours de l’arrêt, puis ils s’atténuent ensuite progressivement. Cette atténuation prend parois un peu de temps, 6 à 8 semaines. Il est possible que vous ayiez arrêté trop brusquement, surtout apès une prise prolongée. Je vous conseille de revoir votre médecin ou votre psychiatre. Il se peut qu’il vous conseille conseiller de reprendre le médicament puis de recommencer le sevrage en le faisant TRES progressivemnt et avec cet accompagnement médical. Si vous arrivez à maintenir votre sevrage en l’état sans trop soufrir, un site officiel vous donne un ensemble de petits conseils très utiles pour apaiser l’angoisse. Je vous le copie: https://sante.gouv.fr/soins-et-maladies/medicaments/focus-medicaments/article/les-benzodiazepines.
Si notre échange vous a intéressée ou été utile, vous pouvez participer au soutien de psyway: https://www.psyway.fr/produit/contribution/
Bien à vous
Pour la rédaction de Psyway, Dr Gauthier

Mimirépondre
3 septembre 2023 à 23 h 07 min

Bonjour, j’ai commencé la fluoxetine il y a 3 jours et je ne souhaite pas poursuivre… Est-ce que je risque un syndrome de sevrage après une si courte durée? Merci

Victor Souffirrépondre
6 septembre 2023 à 9 h 40 min
– En réponse à: Mimi

Non pas après une durée de traitement aussi courte

miquetrépondre
17 mars 2023 à 13 h 56 min

j’ai arretee brutalement deroxat que je prenais depuis tre longtemps sur avis medical ont ma mise sous effecxor ce fut une catastrophe ont ma remise sous derxat combien de temps pour que j’aille mieux

Victor Souffirrépondre
28 mars 2023 à 14 h 16 min
– En réponse à: miquet

Bonjour Miquet, ne jamais arrêter brusquement un médicament psychotrope, et surtout pas le Deroxat qui peut donner, dans ce cas, un malaise général et des vertiges, le tout sans gravité mais très pénibles.
Il faut souvent 15 jours pour que l’effet du médicament se fasse à nouveau sentir.
Dans l’avenir, une concertation avec votre médecin et une prudence dans la réduction de la dose sont nécessaires.
Bien cordialement.

Sylvierépondre
30 janvier 2023 à 8 h 41 min

Bonjour, j’ai été sous paroxétine pendant 4 mois pour anxièté généralisée mais j’ai dû stopper mon traitement car des idées noires et sensations de brûlures au cerveau et au ventre ont fait que mon médecin m’a demandé de stopper radicalement le traitement ,en 1 semaine(j’étais à 20mg). Cela fait maintenant 3 semaines que j’ai arrêté mais symptômes de sevrage pas faciles du tout et ceci quotidiennement;néanmois je me pose la question est ce symptômes de sevrage ou une rechute avec apparition de nouveau de l’anxièté?Bien cordialemnt et merci d’avance

Marc Hayatrépondre
30 janvier 2023 à 12 h 34 min
– En réponse à: Sylvie

La question que vous posez est essentielle : les symptômes que vous ressentez sont-ils du au sevrage ou à la reprise des troubles anxieux. Une consultation attentive avec votre médecin est essentiel pour faire la part des choses. Dans tous les cas, il est probable que la reprise d’un traitement psychotrope momentanement sera nécessaire.
Docteur Marc Hayat

OMARIrépondre
2 janvier 2023 à 23 h 19 min

Bonjour, je suis sous solian 200 mg depuis 8 ans, j’ai jamais fais attention à la notice du médicament qui dit qu’il est à l’origine des problèmes du foie. maintenant que je sais je souhaite l’arrêter mais d’une façon très lente, si au bout d’un an je me trouve sevré de ce médicament ça sera très bien pour moi. depuis 8 jours je suis passé à 150 mg et je compte passer à 125 mg dans 1, 5 mois, le psy n’est pas encore au courant car le rendez vous c’est dans 10 jours je lui dirai lors de la visite.
ma question c’est quoi la durée du guérison du cerveau, c’est à dire c’est quoi la durée nécessaire pour baisser la dernière dose de 25%.
merci d’avance

Marc Hayatrépondre
21 janvier 2023 à 13 h 38 min
– En réponse à: OMARI

Bonjour,
Votre projet de diminuer très lentement le traitement est raisonnable. Votre psychiatre qui vous connait vous conseillera utilement sur le protocole. Cependant, il faut savoir que parfois il est impossible d’arrêter complètement le traitement. Il est alors nécessaire de le continuer à faible dose sans inconvénients pour le cerveau. Il vaut mieux aller bien avec traitement psychotrope à faible dose.
Cordialement,

Docteur Marc Hayat pour l’équipe psyway

Batllerépondre
4 août 2022 à 19 h 25 min

Bonjour , j’ai suivi un traitement de paroxetine (20mg) pendant 8 mois pour une anxiété généralisée , au bout d’un mois de traitement plus aucune angoisse , ma psychiatre a donc décidé l’arret progressif du traitement , un demi cachet , puis un demi tous les deux jours pendant 10 jours et un demi tous les trois jours pendant dix jours et plus rien , je ne prend plus rien depuis 4 jours je me sens fatiguée j’ai des palpitations est ce normal ? ça va durer combien de temps? Merci encore

Marc Hayatrépondre
7 août 2022 à 17 h 16 min
– En réponse à: Batlle

Bonjour,
Le traitement a donc été rapidement efficace puisque au bout d’un mois de prise de paroxetine vous avez été soulagé de votre anxiété généralisée.
C’est après 8 mois, comme on le fait habituellement, de traitement que votre médecin a décidé son arrêt progressif. Cependant cet arrêt a peut-être été trop rapide d’autant qu’il a été efficace pendant 8 mois. Vous pouvez reprendre de la paroxétine à faible dose, un demi cachet par jour pendant 10 jours et diminuer plus progressivement. Vous pouvez aussi prendre un quart de comprimé tous les jours par exemple. Il n’y a pas d’inconvénient à tâtonner pour trouver le bon rythme de diminution d’un traitement psychotrope. Les réactions sont tout a fait individuelles.
Docteur Marc Hayat pour l’équipe de Psyway

Brunarépondre
26 avril 2022 à 20 h 04 min

Bonjour, je suis sous Zyprexa depuis 22 ans et j’ai du mal à le diminuer, surtout que les comprimés ne sont pas sécables. Je tente de diminuer de la manière suivante : 9 jours consécutifs je prends le zyprexa puis j’arrête un jour puis je reprends 9 jours etc… dans l’idée de diminuer les intervalles (8 jours-1jour-8 jours etc…). Mais j’ai des crampes, des insomnies, de la nervosité, mon alimentation en souffre et je plaque mes amis à chaque fois que je diminue. Quand je prends la dose normale tout va bien. Mon cerveau est-il incapable de s’autoréguler progressivement ? A quoi ça sert de travailler sur soi si malgré tous nos efforts on ne peut pas diminuer les médocs ? Je précise que je suis suivi.

Marc Hayatrépondre
2 mai 2022 à 11 h 51 min
– En réponse à: Bruna

Bonjour,
L’essentiel est que vous alliez bien. Et si cela est le cas avec la prise régulière de Zyprexa continuez comme cela. Il n’est pas forcément obligatoire d’arrêter de prendre des psychotropes lorsqu’ils s’avèrent nécessaires à maintenir un équilibre. Considérez que comme les diabétiques qui ont besoin de prendre de l’insuline vous avez besoin pour allez bien de prendre du Zyprexa surtout si vous n’avez pas d’effet secondaire. Quant au travail que vous faite sur vous il n’a pas pour seul objectif de diminuer votre traitement médicamenteux, il participe surement à votre équilibre.
Cordialement,
Docteur Marc Hayat pour l’équipe psyway

myriamrépondre
31 mars 2022 à 16 h 51 min

Bonjour, jai pris de la quetiapine et du zolen pendant un mois puis jai arrêté parce que jai eu de l’anxiété et de l’hyperactivité. Alors j’ai subi l’insomnie totale ainsi que crampes dans l’estomac vomissements et diarrhée. J’avais toujours très froid, j ai souffert le martyre pendant 2mois. Je ne dormais pas du tout au point que jai perdu 12 kilos et j’ai eu des envies d’en finir avec cette souffrance et des envies suicidaires… J’ai vu un autre psy et depuis 2 jours je prends du seresta et du polar, ca me fait dormir. J’ai peur de devoir en prendre toute ma vie. es ce que je pourrai enlever les somnifères un jour ou bien la quiétapine a détruit mon cerveau? est ce que cest reversible?

Victor Souffirrépondre
2 avril 2022 à 10 h 59 min
– En réponse à: myriam

Bonjour, ne vous inquiétez pas inutilement. La Quetiapine par exemple est éliminée de votre organisme en quelques jours. Il en est de même, avec quelques variations, pour tous les médicaments du psychisme. En aucune façon vous ne pouvez avoir d’effets négatifs irréversibles.
Votre psychiatre actuel vous prescrit un traitement plus simple, c’est bien. Suivez-le et dites-lui quels sont les effets secondaires que vous ressentez si c’est le cas.
Merci de votre contribution. La rédaction

Faridoudamourrépondre
26 février 2022 à 9 h 31 min

Bonjour. Je suis actuellement sous Quétiapine, 700 mg pour hypomanie. Mais je suis par principe contre les médicaments. Comment puis-je m’en sevrer SVP ?

Marc Hayatrépondre
27 février 2022 à 19 h 30 min
– En réponse à: Faridoudamour

Bonjour,
On peut comprendre votre réaction : il vaut mieux être en bonne santé et ne pas avoir à prendre de médicament.
Cependant, nous pensons que dans certains cas, il vaut mieux prendre un traitement adapté et aller mieux, vivre mieux pour que, à terme, les choses s’améliorent. La souffrance aggrave souvent la maladie.
La qétiapine est un excellent médicament, il est très puissant. Peut-être que la dose que vous prenez est trop importante. On pourrait aussi l’associer à un thymorégulateur ce qui permettrait de réduire sa posologie. On peut aussi l’associer à un anxiolytique.
Comme vous le voyez, la prescription de psychotropes est est très complexe. c’est la raison pour laquelle on ne peut que vous conseiller de vous adresser à votre psychiatre traitant. C’est lui qui saura vous conseiller utilement. Dans tous les cas, il ne faut pas arrêter brusquement un traitement psychotrope.
Pour l’équipe de psyway
Docteur Marc Hayat

Ericrépondre
12 février 2022 à 21 h 39 min

Bonjour
J ai arrêter mon traitement abilify 10 et effexor 225 il y a une semaine je le prenais depuis 5 ans. Et marre de la prise de poid phénoménale, de mon esprit embrumé des difficultés d apprentissage etc …
Ce soir je le paye cher !!! Vertige, nausée, douleur thoracique, sueurs froide, recrudescence d idées noires qui me questionne sur le besoin d aller encombrer les urgences afin de passer la nuit en vie … mon médecin traitant ne me répond pas, le 15 va me rire au nez je suis dans l’impasse

Ericrépondre
13 février 2022 à 3 h 02 min
– En réponse à: Eric

Arrivée au urgences 23h30, l Infirmiere d acceuil même demande ma raison de venue devant 6 personnes aucun respect de la confidentialité au urgence du Chu de Grenoble, je rentre brève explication puis contantes et enfin attente, un jeune insultant le personnel et soigné quasi immédiatement pour éviter les tensions et moi je moisis seul sur ma chaise. 2h30 du matin aucun soignant n est venu me voir. Je prend le choix de quitter le service. L Infirmiere ne le souhaite pas le médecin elle s en contre fou justifiant des cas plus grave. Et me revoilà à nouveau seul face à mes peurs et mes angoisses. J ai pris soins d envoyer un mail à mon médecin traitant sur ma situation psychologique chaotique qu elle lira peut être lundi en attendant ….

Le Bretonrépondre
12 février 2022 à 12 h 29 min

Bonjour
J ai arrêté mon abilify 10 et effexor 225mg il y a une semaine. Marre d avoir pris tant de poid, marre de devoir prendre des médicaments tout les soirs, les regards des pharmaciens à mes renouvellement d ordonnance et surtout cette difficulté à suivre mes cours et devoirs.
Mon psychiatre est à 700km et les séances serve juste au renouvellement d ordonnance.
Actuellement j ai des vertiges phénoménaux, des sueurs froides, je suis triste, je reste couché et ne veux voir personne. Je suis également à fleur de peau et les idées noires reviennent. Quand çela va t il s estomper?

Marc Hayatrépondre
13 février 2022 à 10 h 57 min
– En réponse à: Le Breton

Bonjour,
En effet, les troubles que vous décrivez correspondent assez bien à un arrêt brutal du traitement médicamenteux.
La prescription de médicament est un des éléments, le plus souvent indispensable, d’un traitement en psychiatrie. Mais, celui-ci doit être accompagné d’entretiens suffisamment fréquents et réguliers pendant lesquels votre médecin vous prodigue des conseils, adapte et modifie sa prescription en fonction de votre état. Une psychothérapie est souvent utile pour vous aider à mieux comprendre et à mieux gérer votre maladie. Vous dites que votre psychiatre est à 700 kms de votre domicile et que les consultations ne servent qu’à renouveler la prescription de médicaments. Cela n’est probablement pas suffisant. Il est nécessaire que vous soyez suivi de façon plus soutenue. Si vous êtes géographiquement très isolé et loin de tout centre de soins, beaucoup de médecins assurent aujourd’hui un télé-suivi avec des consultations par téléphone ou par visioconférence en alternance avec des consultations en présentiel.
Quant à votre témoignage de consultation d’urgence à l’Hôpital, bien sûr on ne peut qu’être choqué par ce que vous décrivez. Cependant, beaucoup de nos confrères et tous les soignants racontent les conditions déplorables dans lesquelles ils travaillent. Ils ne sont pas toujours aussi disponibles qu’ils le souhaiteraient. En attendant de voir un médecin, il serait utile que vous repreniez votre traitement médicamenteux, peut-être à dose plus faible, pour être soulagé de vos angoisses.
Docteur Marc Hayat,
Pour l’équipe psyway

Éricrépondre
15 février 2022 à 21 h 35 min
– En réponse à: Marc Hayat

Merci de votre réponse, je suis retourné aux urgences le dimanche matin ou j ai réussi à voir un super psychiatre qui m’a prescrit tercian et Effexor ainsi qu une orientation dans un centre multidisciplinaire adapté. Le tercian fait vraiment beaucoup de bien pour pouvoir fermé l œil la nuit

KushKushKushrépondre
31 janvier 2022 à 18 h 13 min

Merci pour votre eclairage sur ce sujet sensible qu’est l’arrêt d’un traitement psy.
Bon courage Messieurs

Renartrépondre
17 janvier 2022 à 12 h 42 min

Bonjour j’ai un traitement de diazepam 5mg pendant 7jours pour un sevrage alcool j’ai arrêter en diminuant la dose tout c’est bien passer mais une semaine plus tard j’ai repris 1 cachet le matin et 1 le soir dois-je diminuer la dose ou je peux arrêter directement

… et puis-je prendre un diazepam 5mg de tant en temp en cas de crise d anxiété ?

Serge Gauthierrépondre
24 janvier 2022 à 15 h 56 min
– En réponse à: Renart

Bonjour,
Vous avez bien fait de reprendre un peu de diazépam pour passer un cap difficile après votre sevrage, quand vous vous sentiez à nouveau anxieux. Il n’est pas non plus nocif que vous preniez de temps en temps 5mg de diazépam. Cependant, soyez attentif, en particulier si les moments d’angoisse reviennent ou que des hauts et des bas ont tendance à s’installer. N’hésitez pas à parler de tout cela à votre médecin ou à votre psychiatre, pour faire le point de temps en temps, et trouver le cas échéant ce qui peut vous permettre de négocier tout cela à plus long terme.
Pour l’équipe Psyway, Dr Gauthier

Mayarépondre
21 novembre 2021 à 16 h 47 min

Bonjour, j’étais sous Alprazolam 0,25 pendant 3 mois suite à des insomnies. Cela m’a bien aidé à dormir mais une fois le traitement arrêté, des angoisses et une anxiété que je n’avais jamais connu sont apparues, je ne dormais quasiment plus, énormément de déprime également. Alors qu’avant de prendre Alprazolam tout allai très bien (si ce n’est mes insomnies, mais je n’étais pas du tout anxieuse ni déprimée). Le plus dur du sevrage a duré 2 semaines mais maintenant cela fait 3 mois et je me sens toujours très anxieuse du matin au soir, douleurs au ventre incessantes et beaucoup de tristesse. Ma question est de savoir s’il est possible que ce traitement – et son arrêt – ait pu me rendre anxieuse/dépressive au lieu de m’aider ?

Marc Hayatrépondre
21 novembre 2021 à 18 h 48 min
– En réponse à: Maya

En effet, il est possible que l’arrêt de ce traitement ait révélé une anxiété généralisée que le traitement par l’Alprazolam a masqué. Un traitement par anti-dépresseur sur durée suffisamment longue (de plusieurs mois) avec un arrêt très progressif serait plus indiqué que la reprise de l’Alprazolam.
Cordialement,
Docteur Marc Hayat pour l’équipe de psyway

Cjxfv26455répondre
31 octobre 2021 à 9 h 11 min

Bonjour j’ai stoppé mon traitement au bout de 12 mois je me sens hyper bien je viens de me rendre compte que je n’avais aucune maladie on m’a mis sous loxapac par erreur médicale jeune suis pas du tout malade

Serge Gauthierrépondre
1 novembre 2021 à 8 h 13 min
– En réponse à: Cjxfv26455

Bonjour,
On comprend que vous soyez heureux de vous sentir bien après l’arrêt de votre médicament. Cependant, soyez vigilant. En effet, les médecins cherchent toujours à prescrire le moins de médicaments possibles, et il nous est difficile de penser que ce type de traitement vous a été prescrit par erreur, pour rien. Nous vous conseillons d’aller parler de votre arrêt de traitement avec le médecin qui vous l’a prescrit, rediscuter avec lui des raisons de la prescription. C’est le moment, surtout si en ce moment vous vous sentez bien. IL faut être vigilant, car l’action du loxapac se prolonge quelque temps après l’arrêt du traitement. Aussi, de toute façon, nous vous conseillons d’être très attentif dans les semaines et les mois qui viennent : insomnie? mauvaise humeur? sensations anormales?, etc? Si quelque chose vient vous indiquer que votre bien être actuel est un peu moins bon, n’hésitez pas à reconsulter en urgence les médecins qui vous connaissent.
Dr Gauthier, pour l’équipe Psyway

Josettespriet @orangerépondre
27 octobre 2021 à 21 h 15 min

J’ai arrêté de prendre les anciens

J ai arrêté très BRUZ

Bonjour j’ai arrêté brutalement le lysanxia je prenais régulièrement depuis quelques années prescrit par mon psychiatre et cela suite à une dépression. Premier ne sait pas même pas vous pouvez y avoir une réaction de mon cerveau

Serge Gauthierrépondre
1 novembre 2021 à 8 h 16 min
– En réponse à: Josettespriet @orange

Chère Madame
Votre message est incomplet. Voulez-vous reformuler votre question?

br78répondre
7 septembre 2021 à 9 h 06 min

Bonjour après 8 mois de non prise du loxapac j’ai retrouvé mon calme ça a été dur au début : nausées maux de ventre irritabilité angoisse cela a disparu au bout de plusieurs mois qu’en pensez-vous?

Serge Gauthierrépondre
3 octobre 2021 à 18 h 48 min
– En réponse à: br78

Bonjour, j’ai l’impression que vous avez éprouvé au début de l’arrêt do loxapac des symptômes de sevrage médicamenteux tels qu’ils sont décrits dans l’article du site que vous avez consulté. Puis dans les mois qui ont suivi, cela s’est peut-être mélangé à des symptômes d’angoisse plus personnelle. En effet, en principe, la totalité du médicament que vous avez pris est éliminée au bout de trois ou quatre mois. Cela semble fini. Vous devez vous sentir soulagé(e). Cependant, nous vous conseillons de restez vigilant(e), en consultant régulièrement votre médecin ou psychiatre, car les symptômes d’angoisse peuvent se reproduire, parfois de façon très progressive, ou seulement marquée par des symptômes légers. Dans ce cas, il ne faudrait pas tarder à reprendre un traitement qui vous avait fait du bien.

Faridoudamourrépondre
25 février 2022 à 10 h 59 min
– En réponse à: Serge Gauthier

Bonjour. Je suis actuellement sous Quétiapine, 700 mg pour hypomanie. Mais je suis par nature contre l’industrie des médicaments. Comment dois-je faire pour m’en sevrer le plus prudemment possible ?

Belle Âmerépondre
15 janvier 2021 à 0 h 42 min

Bonjour,
Je vous remercie pour votre éclairage sur un sujet qui méritait d’être traité.
Effectivement, le sevrage brutal est tout à fait déconseillé. J’en ai fait l’expérience récemment. Seules des insomnies plus marquées sont apparues. À la reprise du traitement que je prends depuis 15 ans déjà, j’ai remarqué beaucoup d’effets secondaires désagréables et incompatibles avec mon besoin d’apaisement, de sérénité.
J’espère que la psychiatre comprendra ma situation lors de la prochaine consultation.
Bonne année 2021 et bonne santé !

Jchvrépondre
9 janvier 2021 à 20 h 26 min

Bonsoir après 10 jours de sevrage en toute de loxapine je me sens bien mieux je l’ai fait sans en avoir parlé à mon psychiatre et ce bien et normal bonne année 2021

Jojorépondre
14 novembre 2022 à 12 h 32 min
– En réponse à: Jchv

Bonjour,
Pouvez-vous me dire comment avez vous fait pour diminuer la loxapine? J’aimerais bien arrêter car je me sens comme un robot plus aucune émotions…

Victor Souffirrépondre
26 novembre 2022 à 19 h 09 min
– En réponse à: Jojo

La loxapine existe en solution buvable qui peut donc être diminuée très progressivement. Mais attention il faut que votre état psychique le permette vraiment sans risque de rechute.
Et seul votre médecin pourra vous dire. Il n’est pas impossible qu’une petite diminution vous fasse retrouver plus d’émotions.
Ceci n’est pas une prescription mais une simple indication.
Cordialement

Marie Augerrépondre
12 décembre 2020 à 18 h 44 min

Bonjour j’ai prit des anxiolytique au mois de septembre et j’ai arrêter brutalement depuis je me sens plus bien dans mon corps je n’arrive plus du tout à dormir, mon corps craque de partout je n’ai plus de sensation j’ai vu pleinsde médecins qu’il mon dis que j’étais en bonne santé je n’arrive plus à rien faire si vous pouviez m’aider svp merci.

Victor Souffirrépondre
18 décembre 2020 à 9 h 13 min
– En réponse à: Marie Auger

Bonjour Madame, il est possible qu’en fait, dès le mois de septembre, vous vous soyez trouvée dans un état dépressif ou anxio-dépressif.
Les anxiolytiques ont pu vous soulager un moment mais à l’arrêt, vous vous trouvez confrontée à la dépression. Lorsque vous dites que vous n’avez plus de sensations et que vous n’arrivez plus à rien faire, c’est très évocateur.
Il faut donc à nouveau solliciter les médecins, éventuellement un psychiatre si c’est faisable, pour mieux préciser votre état et envisager les mesures, certainement médicamenteuses à prévoir. Votre traitement est adapté, vous pourrez dans quelques semaines vous sentir beaucoup mieux.
Ceci n’est pas une consultation médicale mais un simple conseil.
Bien cordialement

gjdjmarépondre
22 septembre 2020 à 9 h 57 min

bonjour j’ai aréter la loxapine lentement et j’ai des nausé maux de ventre le corp qui me grate l’angoisse apres 8 jours de non prise resulat tout ça a disparu sauf l’angoisse quand cellci va disparaitre

Victor Souffirrépondre
23 septembre 2020 à 11 h 36 min
– En réponse à: gjdjma

Les symptômes qui ont disparu progressivement sont liés à des manifestations du sevrage. C’est terminé, c’est bien.
Par contre votre angoisse qui persiste ou qui revient a une cause. Mais laquelle? Il vaut mieux en parler franchement à votre médecin. Peut-être pourra-t-il en trouver avec vous la cause réelle et soulager votre souffrance par la compréhension et par un autre traitement moins lourd?

Sarahrépondre
9 juillet 2020 à 12 h 41 min

J’ai arrêter mon traitement psychiatrique qui était très lourd brutalement j’en n’est parler à ma psychiatre qui n’était pas d’accord elle a même voulu me re faire hospitaliser … Maintenant j’ai des symptômes je ne dort pratiquement pas je ne trouve pas le sommeil et ne dort pas profondément je somnol je suis triste je me sans mauche j’ai plein de bouton qui on apparue je ne veux plus voir mais amis car je me sens l’aide n’arrive plus a communiquer je bloque je reste toute la journée chez moi deven la télé se qui arrange pas les chose ni mon sommeil sa fait déjà 3mois que j’ai arrêter mon traitement il ni a pas d’amélioration mais je suis contre les médicaments psycatrique car il rende mou me font baver trambler et m’ensuque donc dans les deux cas je suis mal je suis rentré a l’hôpital car on ma mi un médicament dans mon verre et j’ai mal délirer mais avent sa j’étais très bien maintenant je suis mal j’ai une question avec le temp es que je re deviendrez normal ?

Victor Souffirrépondre
18 juillet 2020 à 19 h 58 min
– En réponse à: Sarah

Bonjour, à notre avis, il n’est jamais bon d’arrêter brutalement un traitement comme nous essayons de le dire dans l’article.
Très souvent il s’agit d’une question de doses et de choix du médicament. Mais dans ce que vous nous dites, votre insomnie est préoccupante et au moins sur ce plan une aide en médicaments pourrait vous permettre de vous sentir mieux. Et de discuter avec votre psychiatre…
Si un climat de coopération ss’instaure, vous pourrez plus facilement parler avec votre psychiatre de l’existence et de l’avenir de vos troubles. Ressaisissez-vous et coopérez. La rédaction

Thomasrépondre
4 février 2022 à 16 h 55 min
– En réponse à: Victor Souffir

Bonjour , j’ai suivi un traitement pendant 4 mois à base de 500mg de depakine chrono et 5mg d’haldol que le psychiatre a diminué au fur et à mesure des mois . Cependant au bout du 4 eme mois j’ai arrêté tout d’un coup car je ne supportais plus les effets des médicaments (absence d’emotions ) et je me suis aussi rendu compte que ma réflexion avait changé, que mon cerveau etait au ralenti. En ce moment cela fait 1 mois que j’ai tout arrêté et ma situation ne s’est toujours pas amélioré : je n’arrive pas à communiquer convenablement je n’arrive pas à développer mes idées quand je parle et je me demande si je pourrais revenir comme avant . Pourriez vous m’apporter une reponse svp

Marc Hayatrépondre
9 février 2022 à 19 h 35 min
– En réponse à: Thomas

Il est difficile de vous répondre car il faudrait savoir pourquoi votre psychiatre vous a prescrit ce traitement qui, a priori, est traitement qu’il est habituel de prescrire dans certaines situations. Votre psychiatre avait bien prévu de diminuer ce traitement de façon progressive comme il se doit. Si vous avez arrêté votre traitement brutalement sans avoir son avis, il faudrait soit le revoir soit consulter un autre psychiatre pour que l’ensemble du problème soit ré-envisagé avec la perspective de vous prescrire un traitement qui vous conviendrait mieux.
Pour l’équipe de psyway
Docteur Marc Hayat

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