Sevrage d’un anxiolytique : comment et quand commencer ?

Lorsqu’on a traversé une dépression, qu’on a vécu un trouble anxieux prolongé ou une forte période de stress, le médecin a souvent prescrit un anxiolytique.

Il a été très utile au début du traitement pour calmer l’angoisse et mieux dormir. Le plus souvent la situation s’est améliorée, il va donc falloir songer à arrêter la thérapeutique médicamenteuse  par un sevrage progressif de l’anxiolytique.

Selon les cas, l’anxiolytique a été prescrit seul, ou en association avec un antidépresseur. Lorsque cela va mieux, on peut envisager, dans un premier temps, de réduire, voire d’arrêter les anxiolytiques . Mais en conservant le traitement antidépresseur.

Mais, pour certains, les prises de médicaments sont devenues habituelles voire automatiques. Après plusieurs semaines ou plusieurs mois, il est devenu difficile d’envisager leur  arrêt pur et simple. Il va pourtant falloir y songer.

Le sevrage des anxiolytiques peut être compliqué. Il doit être fait de façon prudente et méthodique, à partir de quelques éléments importants à connaitre.

Il ne faut pas se précipiter, ni agir impulsivement ou par exaspération. On peut être tenté de se prouver à soi-même qu’on en est capable, puis se rendre compte que c’est trop pénible. Le risque est alors de renoncer au projet de sevrage.

Un obstacle peut survenir : le phénomènes de dépendance. Il n’est pas grave mais il ne faut pas le sous-estimer.

Quand envisager un sevrage d’un anxiolytique ?

D’abord, demander l’avis du médecin prescripteur, médecin généraliste ou psychiatre, celui ou celle qui vous renouvelle vos ordonnances. Il ne s’agit pas de faire semblant de demander son avis à votre médecin, il faut savoir en tenir compte.

Il s’agit de se poser quelques questions essentielles :

  • le moment est-il bien choisi ?
  • le trouble (dépression, angoisse, stress) est-il  bien soigné ?
  • les conditions de tranquillité, de non-stress, de stabilité sont-elles réunies ?
  • vous sentez-vous vraiment mieux ? Pas d’attaque de panique depuis plusieurs mois, pas d’anxiété continue, pas de symptôme dépressif, pas de consommation d’alcool compensatoire ?

On mettra à profit le début d’une période de vacances pour commencer un sevrage progressif, car différents symptômes gênants peuvent apparaitre et durer quelques jours à quelques semaines. En période de travail, il vaut mieux éviter d’être mal en point, nerveux ou insomniaque.

Il faut s’attendre à passer plusieurs jours en ne se sentant pas très bien. Quelques symptômes dus au sevrage peuvent apparaître (selon les personnes) : anxiété, nervosité, irritabilité, tremblement des mains, nausées, transpiration, fréquence cardiaque augmentée, insomnie, cauchemars, malaise général. Cela peut faire penser à  un état grippal

  • on privilégie d’être au calme dans les meilleures conditions de confort.
  • si une nuit blanche survient, c’est normal. On prévoit de la passer tranquillement et sans trop d’inquiétude. Vous rattraperez votre sommeil le lendemain

Comment organiser un sevrage d’un anxiolytique ?

  • D’abord, on fixe un calendrier d’arrêt avec le médecin

On note avec lui les doses actuelles réellement prises. Pour un sevrage progressif, on prévoit des paliers confortables de diminution des doses et on note aussi les symptômes nouveaux qui ont pu apparaître. Ces symptômes sont transitoires et vont disparaître, ce qui est encourageant.

  • Par la suite, et même si tout se passe bien, on ne doit pas accélérer la diminution des doses : c’est LE piège à éviter!

On continue la diminution par paliers.

  • Enfin, il faut savoir que plus les doses habituelles sont élevées, plus les paliers seront longs.

Donc il ne faut pas se presser mais avancer quand même avec résolution. L’arrêt des benzodiazépines peut prendre trois ou quatre semaines voire plus, parfois 3 mois à 1 an. Cela ne doit pas vous décourager et vous amener à renoncer.

Un sevrage progressif, comment ça marche ?

Il existe 2 groupes de médicaments. Tout le processus dépend de leur durée d’action dans l’organisme.

  • 1er groupe : avec l’alprazolam Xanax®, le bromazepam Lexomil®, le lorazépam Temesta®, l’oxazepam Seresta® :

Leur action dure de 3 à 8 heures (courte ou moyenne). Après ce délai, il sont éliminés par le foie.

Le manque se fait nettement sentir quelques heures après la dernière prise, puisque l’organisme en est rapidement privé.

La stratégie à adopter : on diminue les prises qui paraissent les plus faciles à réduire, du quart ou de la moitié, pendant plusieurs jours. Puis on continue à diminuer les doses, toujours par paliers de plusieurs jours. On commence donc par les prises dont on ne ressent pas un réel besoin.

Par contre, on garde pour un temps les doses dont on a l’impression qu’elles sont importantes, par exemple celles du matin ou au contraire celles du soir.

  • 2e groupe : avec le diazépam Valium®, le clorazepate dipotassique Tranxène®, le prazepam Lysanxia®, le clobazam Urbanyl®, le nordazepam Nordaz® :

Leur action est beaucoup plus longue : elle dure 10 ou 15 heures, voire plus.

La baisse de leur action est plus progressive donc le manque se fait sentir moins vite.

Les symptômes de sevrage peuvent survenir nettement plus tard : 4 ou 5 jours après la dernière prise. En effet, il existe des produits de dégradation par le foie qui restent actifs sur le psychisme (les métabolites actifs). Il arrive parfois qu’ils apparaissent 10 à 15 jours après la diminution.

La stratégie à adopter : là encore, on diminue progressivement, par paliers successifs, en utilisant des comprimés plus faiblement dosés (Urbanyl, Tranxène, Valium, Nordaz) ou encore mieux, on passe à la forme gouttes (Valium®, Lysanxia®).

Et si le sevrage était plus difficile que prévu ?

  • Première option : si le sevrage est trop pénible, votre médecin peut vous prescrire des médicaments qui aident à passer ce cap difficile. Cela peut paraître paradoxal, mais c’est une méthode qui fait ses preuves et qui fonctionne très bien.

En relai provisoire et pendant quelques jours ou semaines, vous pouvez prendre des médicaments sédatifs, calmants, à petites doses, qui ne créent pas de dépendance :

    • hydroxyzine Atarax®, surtout le soir ou doxylamine Donormyl® (en vente libre) ou de la mélatonine 
      (en vente libre)
    • de la cyamémazine Tercian® (1 à 3 gouttes)
    • de l’amitriptyline Laroxyl® (5 gouttes)
    • un bêtabloquant si les symptômes végétatifs (sueurs, palpitations, vertiges) sont importants
    • un antidépresseur IRS
    • un médicament de phytothérapie
  • Deuxième option : parfois, il faut accepter une phase intermédiaire : le changement de benzodiazépine.

On remplace plusieurs prises d’une benzodiazépine à durée d’action courte (Alprazolam Xanax®, bromazepam Lexomil®) qui créent une forte dépendance par une ou deux prises d’une benzodiazépine à durée d’action plus longue (oxazepam Seresta®, diazepam Valium® ou chlorazepate dipotassique Tranxène®).

Ainsi, la concentration sanguine du médicament baisse beaucoup plus lentement et les effets désagréables du sevrage sont atténués. Puis on réduira progressivement la dose prise.

Quels sont les risques principaux du sevrage brutal d’un anxiolytique?

Ce sont des risques sérieux que les médecins veulent éviter à tout prix et qui justifient un sevrage progressif.

  • une crise convulsive de type épilepsie mais qui n’évolue pas vers une épilepsie
  • un moment confusionnel : le délirium tremens avec un trouble du comportement
  • la survenue d’un état pseudo grippal : douleurs musculaires, céphalées, fatigue, paresthésies et irritabilité, anxiété, insomnie. Du paracétamol est indiqué pour quelques jours.

Il faut absolument éviter de remplacer la prise d’une benzodiazépine par l’alcool.

Et si on n’a pas réussi du premier coup ?

  • il ne faut pas se décourager et recommencer plus tard en meilleure connaissance de cause
  • il faut admettre que si on a réussi une réduction de la dose de départ, c’est déjà une victoire

Sur Psyway :

Somnifères : comment et quand réussir le sevrage ? 

Comment se sevrer d’un antidépresseur ?

Arrêt médicamenteux brutal : attention au sevrage

Angoisse et anxiété : que faire ?

Les benzodiazépines – anxiolytiques – hypnotiques 

Peur et rejet des médicaments psychotropes : la dépendance

Autres sites :

HAS Arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés : démarche du médecin traitant en ambulatoire

Bibliographie

Bourla A., Ferreri F., ordonnance en psychiatrie et pédopsychiatrie, 2022, 4e édition, Paris, Maloine

Stahl S., Psychopharmacologie essentielle – Le guide du prescripteur, Médecine-Sciences, Flammarion, 2007. Sous la direction de Patrick Lemoine.

Stahl S., Psychopharmacologie essentielle, Médecine-Sciences, Flammarion, avril 2002. Avec la collaboration de Patrick Lemoine

Senon J-L, Sechter D., Richard D., Thérapeutique psychiatrique, Éditions Hermann, Paris

Le Manuel de Sevrage de Psychotropes, Psychotropes. Infos Et Soutien Benzo, 2018.

63 Commentaire

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KERSTING Patriciarépondre
24 novembre 2023 à 15 h 38 min

Bonjour,
J’ai 71 ans et suite à l’annonce d’un cancer j’ai commencé à ressentir de l’anxiété voir de l’angoisse par moment. En juin, mon psy m’a dit que je pouvais prendre 1/4 de Lexomil quand l’anxiété était trop forte. Au bout d’un moment le 1/4 ne m’a plus fait d’effet donc il m’a dit de prendre un 1/2. Craignant l’effet d’accoutumance, ayant eu des problèmes avec l’arrêt du Lexomil 10 ans plus tôt alors que je prenais 3 fois 1/4 / jour pendant 1 mois( Les 2 mois précédents il m’avait été prescrit d’autres anxiolotiques), je craignais un peu la prise de plus en plus fréquente du Lexomil
En juin et juillet j’en ai pris 12 jours, en aout 22 jours et en octobre tous les jours. Jusqu’à la mi octobre je prenais 1/4 ou 1 /2 par jour. Mais en septembre mon psy m’a rajouté du Seresta en plus du Lexomil. Donc je prenais du Lexomil en plus de 1 ou 2 Seresta.
Comme tout cela n’était pas très efficace et que j’avais toujours peur de devenir dépendante j’ai demandé à mon psy une solution plus efficace. Par exemple le 24 septembre j’ai pris 3 Seresta et 1/2 Lzxomil.A compter du 27 septembre Il m’a prescrit 20 mg de Mansierine qui a légèrement fait baisser mon anxiété mais pas suffisamment, j’ai continué a prendre avec sur son conseil 1/4 ou ou 1/2 Lexomil/jour.
Parallèlement j’ai travaillé avec une psychologue pour apprendre à gérer mon anxiété. J’ai souhaité arrêter la Mianserine qui n’agissait pas vraiment. Et mon psy a continué à me dire que je pouvais continuer le Lexomil sans problème, que je ne risquais rien car je prenais des petites doses. Sauf que j’en prenais régulièrement depuis plusieurs mois et que j’ai 71 ans.
A compter du 18 octobre j’ai pris 3 fois 1/4 de Lexomil jusque 28 octobre. Ayant constaté qu’il commençait à faire moins d’effet j’ai eu peur, car ça voulait dire qu’il fallait une dose plus importante. J’ai décidé qu’il fallait que j’arrête le Lexomil qui n’était pas une solution pérenne. J’ai donc commencé à baisser la prise passant à à 2 fois 1/4 et 1/8 pendant 5 jours, puis 2 fois 1/4 pendant 3 jours, puis 1/4 pendant 2 jours et j’ai senti que j’allais trop vite donc je suis revenue à 2 fois 1/4 pendant 9 jours, puis je suis passée à 1/4 pendant 3 jours et à 1/8 depuis 3 jours.
Je ressens des vertiges et des brain zap donc je me demande si je ne suis pas allée trop vite dans mon sevrage et je ne peux compter sur mon psy pour m’aider puisque poyr lui il n’y a pas de problèmes.
C’est pour cela que je mets ce message pour que vous me disiez ce que vous en pensez et éventuellement m’indiquer quel est le protocole d’arrêt, par exemple diminuer chaque 2 semaines ou autre.
Je vous remercie

Victor Souffirrépondre
26 novembre 2023 à 18 h 59 min
– En réponse à: KERSTING Patricia

Bonjour Madame, il est bien légitime que vous utilisiez des moyens de calmer vos angoisses à la suite de l’annonce du cancer.
Pour les psychiatres, les doses que vous m’indiquez ne sont pas inquiétantes d’où les réassurances de votre Psychiatre.
Mais, en toute rigueur, nous pensons que prendre 2 médicaments de la même catégorie anxiolytique n’est pas tout à fait cohérent.
La proposition de votre psychiatre, de prendre de la miansérine va dans le sens de faire appel à une autre catégorie de médicaments, les antidépresseurs car certains ont une bonne efficacité anxiolytique et leur usage n’entraîne pas de dépendance.
Si la miansérine n’est pas efficace, cela pourrait être une petite dose de fluoxetine: environ 5 mg en solution auquel on peut associer un anxiolytique dont la durée d’action est longue, par exemple le Valium, 5 mg le soir.
Une fois la période d’angoisse passée, avec ces deux produits en solution, vous pourrez opérer une réduction progressive, ce qui n’est pas facile avec les comprimés de Lexomil.
Et bien évident que vous devez, vous concerter avec votre psychiatre pour la prescription. Ceci n’est qu’une orientation.
En vous souhaitant un bon rétablissement.
Dr Souffir

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L’YVONNETrépondre
30 mai 2023 à 8 h 20 min

Bonjour
depuis 6 mois j’ai des angoisses intermittentes ,je prends au moment des crises du seresta 5 mg ,je n’ai jamais dépassé 2 doses.
a début mes crises étaient journalière mais par la suite se sont atténuées et je ne suis pas géné dans mon sommeil
depuis 3 semaines je ne prends plus de médoc j’en n’ai pas besoin ,mon Psy m’a dit qu’avec ces petites oses je n’aurai pas d’addiction
je me sens en ce moment fatigué,est ce un sevrage ( j’ai 80 ans)
A part ce problème ,je ne prends pas d’autre médicament

Serge Gauthierrépondre
2 juin 2023 à 0 h 30 min
– En réponse à: L'YVONNET

Cher Monsieur,
A ce que vous me dites, il me semble que votre psychiatre vous conseille et vous soigne de façon prudente et avisée, avec de bons résultats dans l’immédiat pour vous. A notre avais, la fatigue que vous ressentez n’est pas le signe d’une addiction.
Nous ne pouvons pas réaliser de consultation à distance, et nous vous recommandons de parler de cette fatique avec votre psychiatre et avec votre médeci traitant.
Bien à vous
Pour Psyway.fr, Dr Serge Gauthier

Mustrépondre
8 juillet 2023 à 21 h 02 min
– En réponse à: Serge Gauthier

Bonjour, j’ai pris 1/4 de lexomil (1,5mg) tous les jours pendant près de 5 ans. Comment faire le sevrage sur ce 1/4 de comprimé ?
Merçi pour votre réponse.

Victor Souffirrépondre
3 août 2023 à 10 h 33 min
– En réponse à: Must

Bonjour, vous ne dites rien du trouble qui vous a mené à prendre ce traitement depuis 5 ans. Or, c’est essentiel. Difficulté à dormir ? Anxiété forte ? Dépression? Soucis importants? L’arrêt du traitement que vous envisagez dépend de la raison du traitement et de la persistance ou de la terminaison de ce qui vous y a amené.
Quoiqu’il en soit, et après réflexion, la règle est la progressivité surtout après un traitement de longue durée. Donc vous pouvez fractionner le 1/4 de comprimé et effectuer la baisse sur des périodes longues : 15 jours à 1 mois à chaque étape.Et surtout être bien conscient de votre état psychique compte-tenu de la réduction.
Cordialement

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Carcasrépondre
9 septembre 2023 à 18 h 33 min
– En réponse à: Serge Gauthier

Bonjour,
Je prends 0,5 comprimés de prazepam 10mg 3 fois par jour depuis 7 semaines et 1 gélule de zoloft 50mg le matin depuis 6 semaines pour une dépression.
A ce jour l antidépresseur commence à faire son effet je reprends goût à mon quotidien.
Pensez vous que je peux arrêter le prazepam en commençant par prendre 1/4 matin midi et soir ? Je n ai plus d angoisse. Merci pour vos conseils

Serge Gauthierrépondre
11 septembre 2023 à 19 h 38 min
– En réponse à: Carcas

Bonjour
Vous prenez une posologie assez modeste de Zoloft, mais tant mieux si cela vous réussit. De même pour le prazépam. Mais ce palier de stabilisation que vous avez au bout de 7 semaines doit être considéré comme une première étape, et vous devriez en parler avec votre prescripteur avant d’aller trop vite vers une réduction du traitement, que vous prenez déjà doses faibles
Dans le principe, vous avez raison d’envisager la diminution du prazépam avant celle du zoloft. Mais en pratique, ne soyez pas trop pressé, surtout que les doses que vous prenez sont dans l’ensemble faibles. Ce n’est peut-être pas encore l le moment, ou bien il faudrait réduire encore plus prudemment (1/4 lors d’une des prises par exemple) en s’assurant que l’angoisse ne redémarre pas. Reparlez en avec votre prescripteur avant de bouger les choses
Bien à vous
Dr Serge Gauthier, pour la rédaction
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Oussrépondre
23 mai 2023 à 15 h 00 min

Bonjour,
j’ai arrêté depuis Avril 2023 un traitement de proxétine 20 mg aprés 10 ans avec une dose d’un comprimé par jour, avec un sevrage 1/2 comprimé par jour pendant 2 mois et 1/2 cp par 2 jours pendant 1 mois, je n’ai pas eu des effets secondaires après l’arrêt a part quelques vertiges dans les 2 premières semaines, mais là après un mois d’arrêt j’ai de nouveau les nausées et les diarrhées depuis une semaine (les mèmes effets d’anxiété que j’ai eu avant 10 ans. est ce que vous pensez que c’est liée au sevrage après arrêt du traitement ? ou bien je suis à nouveau esclave de l’anxiété ? j’ai été tellement heureux au moment où j’ai arrêté et là je suis en train de faire une rechute.
Merci par avance pour votre réponse
Cordialement

Serge Gauthierrépondre
1 juin 2023 à 10 h 59 min
– En réponse à: Ouss

Bonjour Ouss
Apparemment, vous avez bien mené votre sevrage, avec peu d’effets indésirables et dans les suites immédiates une absence de symptômes. La reprise de certains troubles après cette période de tranquillité laisse plutôt penser en effet que vous avez une rechute de l’angoisse.
Ceci dit, il ne faut pas que vous vous pensiez « esclave » de l’angoisse. En effet, il faut être bien conscient que l’angoisse est un symptôme extrêmement tenace. Sous diverses formes, elle gêne la vie de millions de personnes. Et heureusement, existent aujourd’hui des traitements relativement efficaces, même si, bien entendu, le suivi d’un traitement représente une certaine contrainte, un peu comme dans d’autres maladies en médecine d’ailleurs.
Dans l’immédiat, nous vous conseillons de refaire le point avec votre psychiatre pour voir quel type de traitement médicamenteux ou non médicamenteux pourrait vous soulager et vous aider
Bien à vous
Pour Psyway, Dr Serge Gauthier

Christine M.répondre
11 mai 2023 à 21 h 07 min

Bonjour. Je prends un cachet de Alprazolam 0,25 le matin depuis 10 mois. Il peut m’arriver de prendre un demi de 0,25 en plus dans la journée, une ou deux fois par mois. J’aimerai commencer un sevrage. Comment dois-je procéder ? Dois-je prendre la moitié de 0,25 pendant deux jours puis reprendre un entier par exemple ? puis passer à trois jours ? ou alors dois-je passer directement à la moitié de 0,25 pendant X semaines etc… Je voudrais éviter au maximum les effets rebonds. Merci infiniment de votre aide.

Serge Gauthierrépondre
18 mai 2023 à 15 h 52 min
– En réponse à: Christine M.

Bonjour Christine,
Pour les principes essentiels, je ne peux que vous conseiller de revoir le paragraphe « Comment organiser un sevrage ? » de l’article que vous avez lu. En particulier, consultez votre médecin prescripteur, qui sera le meilleur interlocuteur pour ce travail, patient car il succède à 10 mois de prise du médicament.
Dans votre situation, il est possible que vous-même ayez une intuition de la méthode que vous sentiriez la plus adaptée pour vous, l’une ou l’autre méthode sont possibles.
Avec la seconde par exemple, théoriquement, le produit étant rapidement éliminé de l’organisme, vous êtes sur le bon chemin si vous n’éprouvez pas de manque en réduisant tous les jours votre cp du matin. Vous pouvez aussi réduire encore moins vite, en « grignotant » le comprimé de 0,25, pour enlever un quart plutôt qu’un demi. Inutile d’en prendre davantage les jours suivants sauf reprise d’angoisse. Faites toujours des paliers longs, n’allez pas trop vite. Il est probable que vous n’échapperez pas à quelques difficultés de sommeil ou à des cauchemars. Attendez que les choses se stabilisent bien avant d’enlever un quart (ou un demi) comprimé supplémentaire
Mais une fois encore, ne négligez pas l’accompagnement par votre médecin prescripteur. A plus forte raison si le choses s’avèrent trop difficiles (par exemple trop de comprimés d’appoint nécessaires) et qu’un autre traitement de votre angoisse doive être envisagé
Cordialement
Pour Psyway.fr, Dr Serge Gauthier

Ferret Chloérépondre
9 mai 2023 à 17 h 23 min

Bonjour à tous,
Suite a un arrêt brutal du tabac (2 paquets par jour à 0) , mon corps a décompressé en octobre dernier. J’ai alors été suivie et ils ont diagnostiqué un état d’angoisse généralisé.
Je prenais il y a encore 15 jours un effexor 75gr le matin. Et 30 g de Tranxène (10 le matin et 20 le soir). Mon psychiatre m’a enlevé le Tranxene ( pris pendant 5 mois ) et mis sur juste 15 gouttes de lysanxia le soir.
Depuis 14 jours, j’ai des nausées, tremblements, mal de tête, oppression thoracique. C’est très dérangeant mais je lutte bien et je veux me débarrasser du Tranxène. Combien de temps cela prend-il ? On parle que trop rarement des effets secondaires des arrêts. Ai je fais un arrêt trop brutal? Ou dois-je persévérer ? Avoir une idée du temps approximatif de ces effets secondaires pourrait m’aider à les subir
Merci d’avance de prendre le temps de me répondre

Serge Gauthierrépondre
18 mai 2023 à 14 h 31 min
– En réponse à: Ferret Chloé

Bonjour Chloé
La prise de Tranxène pendant 5 mois en plus de l’Effexor montre sans doute que votre angoisse n’est pas facile à contrôler. Je vous conseillerais donc une baisse TRES progressive de cette benzodiazépine, peut-être en modulant avec l’Effexor. La diminution peut prendre plusieurs semaines voire quelque mois. En effet, l’intensité des symptômes que vous évoquez montre à notre avis que vous voulez aller trop vite et que vous vous imposez des souffrances inutiles, voire contre-productives pour la suite. Nous vous conseillons de rediscuter avec votre psychiatre des doses qui conviennent actuellement pour faire disparaître ou atténuer largement toutes ces manifestations douloureuses. Puis de redémarrer pour diminuer TRES progressivement. L’idéal serait qu’à aucun moment vous ne ressentiez que vous avez changé le traitement.
Cordialement
Pour Psyway, Dr Serge Gauthier

Marc Hayatrépondre
28 avril 2023 à 17 h 13 min

Bonjour,
Les symptôme que vous décrivez peuvent tout à fait correspondre aux effets du sevrage.
Pour une réponse plus précise, je vous conseille de lire sur notre site l’article « Comment et quand arrêter les anxiolytiques? Pour un sevrage progressif ».
Parlez en avec votre médecin.
Bien Cordialement,
Docteur Marc Hayat

Dorianerépondre
25 avril 2023 à 16 h 02 min

Bonjour,
je viens de commencer alprazolam 0,25 mg, 1/2 matin et midi puis 1 le soir (7jours) Par ailleurs , le pharmacien m’a conseillé de le prendre uniquement lorsque je ressens les angoisses c’est que je fais . sachant que mes angoisses me donnent des vertiges etc.. surtout le matin. Cependant depuis 2 jours je ne ressens pas d’angoisse mais j’ai des symptômes identiques (vertiges et surtout mal de tête) est ce que c’est dû l’aprazolam?)

Marc Hayatrépondre
28 avril 2023 à 18 h 25 min
– En réponse à: Doriane

Bonjour,
Si vos vertiges et vos maux de tête étaient dus à l’angoisse ils auraient dû disparaitre en même temps que votre angoisse grace au traitement anxiolytique. Même s’il peut arriver que ce type de symptôme persiste un certain temps après la prise du traitement, il est plus prudent de rechercher une autre cause possible.
Consultez votre médecin généraliste pour avoir son avis.
Cordialement,
Docteur Marc hayat

20 avril 2023 à 11 h 40 min

bonjour, j’ai pris du seresta jusqu’a 75 mg par jour puis baisser vers du 10mg deux fois par jour la durée du traitement 2 mois , j’ai ressentie des grosses crises d’angoisses par la suite . Depuis 3 semaines je ne prends plus rien, j’ai des gros troubles sensation d’état d’ivresse comme si ma tête bouge de gauche à droite, mon cerveau ne se pose pas . faux vertiges.
pouvez- vous me dire si c’est du a un sevrage trop brutal ? et me donner des conseils pour que je retrouve la paix intérieure . Merci

Marc Hayatrépondre
28 avril 2023 à 18 h 32 min
– En réponse à: MG

Bonjour,
Il est probable que vos symptômes soit lié au sevrage du seresta.
Compte tenu du fait que cette anxiété a duré plusieurs mois il semble qu’il vaudrait mieux réévaluer vos symptômes et penser à un autre type de traitement. Peut-être des antidépresseurs. Il faudrait que vous consultiez votre psychiatre.
Cordialement,
Docteur Marc Hayat

Liliarépondre
16 avril 2023 à 17 h 28 min

Bonjour !
Je prends du lexomil en cas de crise aiguë ou modérée, ce qui revient a un quart bromazepam (1.5mg) une fois par jour, entre 2 a 3 fois par semaine (en accord avec les recommendations de mon psychiatre) . Sauriez vous dire si cela constitue une prise assez forte pour engendrer une dépendance (si on imagine ce genre de prise et posologie au long court) , est ce que la discontinuité que j’ai dans ma posologie est suffisante pour éviter cela ? Si non: faut il imaginer plutôt 48/72h entre chaque prise de comprimé ? Est ce que garder une posologie discontinue (au besoin) permets de prévenir cela ? Merci

Marc Hayatrépondre
1 mai 2023 à 23 h 21 min
– En réponse à: Lilia

Bonjour,
Il est difficile de vous répondre à propos de la dépendance aux Benzodiazépines tel que le Léxomil. Actuellement les dernières recherches tentent de montrer que cette dépendance n’est pas systématique. Certains patients peuvent prendre régulièrement des Benzo et arrêter de façon progressive sans éprouver de dépendance. L’espacement des prises pour éviter cette dépendance éventuelle se conçoit et il est habituel de pratiquer de la sorte. La question est plutôt de savoir pourquoi vous êtes anxieuse. Si cette anxiété ne passe pas au bout de quelques semaines cela nécessite une réévaluation de cette prescription et envisager plutôt un autre type de module comme des antidépresseur à faible dose.
Cordialement,
Docteur Marc Hayat

Nadiarépondre
6 février 2023 à 18 h 40 min

Bonjour, je suis un sevrage seresta depuis janvier 2022. Je prenais à l’époque 200mg par jour. Aujourd’hui, je prends 10 mg le midi et 20 mg le soir. J’y vais doucement. J’ai encore diminué il y a 2 jours et je me sens mal. J’ai les oreilles bouchées, je suis anxieuse. Je ne comprends pas car mon sevrage se passait bien jusque là. J’ai des douleurs sur tout le corps depuis 3 jours. Que se passe t-il?

Serge Gauthierrépondre
7 février 2023 à 17 h 03 min
– En réponse à: Nadia

Bonjour Nadia
Vous preniez de fortes doses (200mg) de Seresta. Ainsi, arriver à à 30mg par jour est une grande victoire. Ceci dit, la dose de 30mg n’est pas homéopathique, c’est une prescription assez moyenne dans beaucoup de cas. Ainsi, il vous faudra encore du temps pour la diminuer, et les symptômes que vous présentez semblent bien des signes de sevrage (malaise, troubles sensoriel, anxiété, douleurs musculaires). Dans un premier temps, il faut revenir à la dose précédente, voire même un peu au dessus, attendre d’aller mieux, puis redémarrer des paliers de diminution 5mg suffisamment prolongés. Il ne s’agit bien entendu que de conseils généraux qui peuvent vous être utiles, et non d’une prescription. Etant donné le chemin parcouru, il nous semble souhaitable de revoir la situation avec votre médecin prescripteur.
Dr Gauthier, pour Psyway

4 février 2023 à 13 h 10 min

Bonjour, Je prends Xanax depuis un an et 4 mois de manière continue, en une, deux ou trois prise de 0,25 mg par jour (dont depuis 1 mois et demi entre 0,25 et 0,5 mg / jour). Je souhaite arreter ce médicament, car je me sens plus en plus nerveuse, agitée accompagnée de malaise générale. Hier, j’ai pris seulement une dose de 0,25 mg au matin, et durant la journée c’était très difficile (malaise généralisé, vertiges, nérvosité, tremblement des pieds). Je pratique la méditation et j’ai réussi à resister. Est-ce que cet état peux-être lié au sevrage? Faudrait-il diminuer plus progressivement? Quelles seraient vos conseils pour arriver à se débarasser de ce médicament? J’ai déjà lu votre actilce sur le sevrage. Je compte en discuter avec mon médécin, mais malheureusement actuellement je n’arrive pas à le joindre.

Serge Gauthierrépondre
6 février 2023 à 10 h 39 min
– En réponse à: Ewa

Bonjour Ewa
Il est en effet probable que les symptômes que vous décrivez soient liés au médicament. Les uns à sa prise régulière (la nervosité croissante que vous ressentez), les autres au sevrage brusque que vous avez opéré. Il ne faut pas oublier cependant que ce traitement a sans doute été prescrit pour de bonnes raisons au départ, et qu’un certain état anxieux peut persister de façon latente. On ne peut pas très bien le savoir tant que vous ressentez ces variations de l’anxiété sous traitement. On ne peut que fortement vous encourager à repenser tout cela avec votre médecin. Une molécule à plus longue durée d’action serait probablement utile dans un premier temps (comme indiqué dans l’article), puis un sevrage progressif, avec un suivi régulier. Lors de ce parcours, la méditation nous semble une très bonne pratique, surtout si vous la maîtrisez efficacement. Si votre angoisse persiste ou revient, il faut peut-être envisager d’aller parler de cet ensemble complexe avec un psychiatre.
Dr Gauthier, pour Psyway

23 janvier 2023 à 16 h 32 min

Bonjour, je suis atteint de mucoviscidose et j’ai 38 ans , depuis un an je prends un nouveau traitement le KAFTRIO, mon état de santé niveau pulmonaire c’est amélioré mais après 10 jours de traitement j’ai commencé a avoir des vertiges des spasmes musculaires nausées…
Les spasmes musculaires ont disparu au bout de 2 mois, mais je continue a avoir des sensations de vertiges permanent, mal dans la nuque et la colonne vertébrale en permanence. Rien de me soulage , j’ai fais une multitude d’examen IRM médullaire, dos, scanner , orl , ophtalmo ! on ne me trouve rien . J’ai mal en permanence et personne ne me croit , on me dit que c’est dans ma tête mais je les ressens les symptômes ! Je suis aller voir un psy également. On m’a prescrit 0.25mg de promazepan pour me soulager quand je ne supporte plus la douleur et rien d’autres . Je ne sais plus vers qui m’appuyer auriez vous une idée ? prendre du promazepan 0.25 mg par jour tout les jours est ce dangereux ? Merci par avance

Marc Hayatrépondre
28 janvier 2023 à 18 h 37 min
– En réponse à: col

Bonjour,
Nous comprenons votre désarroi et votre douleur. Lorsqu’on dit « c’est dans la tête » c’est que l’on ne trouve pas de cause organique et repérable de ce symptôme. En aucun cas ce n’est pour nier l’existence de cette douleur. Et quand on ne trouve pas de cause organique à la douleur cela est d’autant plus difficile à soigner.Vous pouvez prendre du Bromazepam pour soulager votre douleur. Vous pourriez aussi aller consulter dans un centre anti douleur spécialisé. Il en existe plusieurs dont un à l’Hopital Lariboisière à Paris .
Docteur Marc Hayat

Lootgieterrépondre
8 janvier 2023 à 14 h 23 min

Bonjour monsieur, je voudrais savoir si l’on peut pratiquer la course à pied sous antidepresseur et anxiolitiques . Suite à une décompensation psychique , j’ai du être mise sous médicaments mais je suis une grande sportive de nature , habituée à courir tous les jours donc j’ai repris . je prends aussi du théralène pour dormir . J’essaye de diminuer le valium , maintenant juste 10 mg le soir et 2 comprimés de 5mg de théralène . l’effexor , le matin , 1 gélule de 75mg .

Marc Hayatrépondre
21 janvier 2023 à 13 h 51 min
– En réponse à: Lootgieter

Bonjour,
Vous pouvez continuer à faire de la course à pied dans les mêmes conditions qu’auparavant. N’oubliez pas de boire suffisamment.
Docteur Marc Hayat

31 août 2023 à 5 h 18 min
– En réponse à: Marc Hayat

Bonjour je prend du Veratran le soir à dose minimale depuis 1 an. Je voudrais diminuer. Mes cachets ne sont pas séccables. J’en prends 3 soir sur 4.
Est-ce que je peux diminuer comme ça ? Ou il faut les casser ? Merci pour votre réponse

Victor Souffirrépondre
31 août 2023 à 12 h 14 min
– En réponse à: Sue

Bonjour, vous ne dites pas pourquoi prenez du Veratran. Il est éliminé assez rapidemnent. Donc, il vaudrait mieux prendre la même dose chaque soir, éventuellement en fragmentant le comprimé. Cordialement

Beaufortrépondre
25 novembre 2022 à 7 h 01 min

Bonjour Dr j’aimerais dimuer progressivement mes dose de oxymorme instant De 5mg à 20mg part jour j’ai d’énormes problème de santé pff

Victor Souffirrépondre
26 novembre 2022 à 18 h 59 min
– En réponse à: Beaufort

Bonjour l’oxynorm est un antalgique opioïde prescrit pour des douleurs importantes liés à une pathologie. Il est impossible de vous répondre sans prendre en compte l’ensemble du problème de santé.
Consultez votre médecin ou un centre antidouleur.
Voici un lien explicatif

18 novembre 2022 à 13 h 33 min

Je prenais depuis quinze ans du NORDAZ 7.5 ainsi que du PROZAC 0.25 (1 de chaque matin). Le NORDAZ venant d’être retiré du marché, je considère scandaleux de supprimer un médicament qui permette à des gens de mener une vie normale. D’autant le médecin que je voyais depuis trente ans vient de prendre sa retraite. Ainsi mon nouveau psy essaie plusieurs molécules, (veratrans, cimbalta) Chaque fois ce sont des périodes de réadaptation difficile à vivre. (anxiété) avec un ralentissement intellectuel, peur de faire un malaise dans les magasins, bouffée de chaleur. J’ai vécu normalement durant trente ans et arrivé en âge de la retraite, voilà que je me retrouve avec mes démons de jeunesse.

Victor Souffirrépondre
26 novembre 2022 à 19 h 05 min
– En réponse à: ROBERT

Bonjour, le Nordaz était une benzodiazépine à durée de vie longue. Il en existe d’autres. Il est très proche du Valium que vous pouvez demander à votre médecin éventuellement sous forme de gouttes à 1 mg ce qui permet un dosage précis et adapté à votre état.
Le Prozac existe toujours sous le nom générique de fluoxétine comprimés dispersible et sécable.
Cordialement

Pimenoff Natacharépondre
11 novembre 2022 à 21 h 24 min

Je prends 1 c de prazepam EG 10mg
1au petit déjeuner et1 au souper de prazepam et cela depuis 10 ans.je prenais en même temps efflexor 37,5.2 c matin et soir.
Depuis 4 mois j’ai arrêter le C d’efflexor 37,5 du matin et le soir j’enlève 23 micro bulles et cela progressivement depuis 2 mois.
Je voudrais diminuer les 2 c de prazepam EG 10 mg.
J’ai eu des deuils dans ma famille mais je tiens le coup.je sais que je peux changer le prapezam en lyxancia gouttes.aider moi à me sevrer de prapezan en sachant que je finirai l’efflexor peut-être dans un mois puisqu’il me reste moins de la moitié du médicament.
Merci

Victor Souffirrépondre
26 novembre 2022 à 19 h 14 min
– En réponse à: Pimenoff Natacha

Bonjour, vous avez raison, la forme prazepam ou lysanxia en gouttes conviendra mieux au sevrage.
Mais avec ce médicament, très efficace contre l’anxiété, le sevrage doit être extrêmement progressif parfois étalé sur des mois, de mg en mg.
En commençant de préférence avec la dose du matin. Attention tout de même si vous cherchez à réduire en même temps les deux médicaments : ce n’est pas prudent.
Ceci n’est pas une prescription, mais une simple indication à faire vérifier par votre médecin.
Cordialement

Zenagui Meriemrépondre
5 octobre 2022 à 10 h 23 min

bonjour docteur. J’ai eu un poste traumatisme. J’ai comencé un traitement antidepresseur Dépratine avec lyxancia le soir, le medecin m’a demandé de prednre un demi comprimé Dépratine pendant 6 jours puis je devrais passer à un comprimé 20 mg pendant un mois et pour lyxancia c’est un demi comprimé tout les soirs avant le coucher. Mais là ça m’a fait bcp de mal, j’ai senti une forte sensation de bizarrie donc j’ai arrété. Q’est ce que vous e conseillé?

Victor Souffirrépondre
26 novembre 2022 à 19 h 47 min
– En réponse à: Zenagui Meriem

Bonjour, le depratine, paroxetine en France peut donner différentes sensations de malaise, vertiges, nausées qui le rendent insupportable. C’est rare mais cela dépend aussi beaucoup de la dose. Il se peut que vous supportez mieux un demi comprimé. Il se peut que dans votre cas, il y ait une combinaison des effets secondaires qui peuvent aussi survenir avec le Lysanxia dont la durée d’action est assez longue et donc l’effet sédatif peut se faire sentir pendant la journée qui suit.
Si vous avez tout arrêté, il faut refaire le point de votre état sans traitement. Tous les effets secondaires se seront estompés au bout de deux ou trois jours.
Mais après ce traumatisme, il peut persister chez vous de l’anxiété et /ou une sensation de bouleversement intérieur.
Il est difficile de vous en dire plus. Cordialement.

sylvie porsennarépondre
12 septembre 2022 à 15 h 27 min

bonjour je suis suivie, mais j’en ai marre : je grossis. Mon traitement : milnacipran, depakoke 250 tercian 25 et 50 et seresta 50

Victor Souffirrépondre
28 septembre 2022 à 11 h 10 min
– En réponse à: sylvie porsenna

Jetez un coup d’œil sur notre article « Prise de poids avec les médicaments psychotropes :que faire? ».
Vous verrez que le Tercian surtout et le Depakote, sont probablement en cause dans votre prise de poids.
Parlez-en à votre médecin : la dose n’est-elle pas trop forte ? Peut-elle être réduite, progressivement ? Un autre médicament est-il possible ? Ne perdez pas courage

nadiarépondre
31 août 2022 à 16 h 40 min

Bonjour je suis en plein sevrage de seresta. Depuis le 30 juin je diminue d’1/4. J’en suis actuellement à 5mg le matin, 25 le midi et 50 le soir. Je compte finir ce sevrage fin avril 2023. Cependant , j’ai un certain nombre de troubles tels que gencives enflées, picotement au niveau des orteils et cuir chevelu sensible. Je voulais savoir si ces troubles étaient normaux. Merci de votre réponse.

Victor Souffirrépondre
1 septembre 2022 à 20 h 39 min
– En réponse à: nadia

Bonjour, d’abord, cette réponse n’est pas de l’ordre d’une consultation médicale. Ces troubles de la sensibilité des orteils et du cuir chevelu sont possibles lors d’un sevrage. Le gonflement des gencives est plus surprenant et doit faire l’objet au moins d’une surveillance voire d’une consultation si cela persiste.
Bien cordialement. Dr Souffir

Jessrépondre
26 août 2022 à 17 h 13 min

Bonjours
Étant sous l’alprazolam depuis 3 semaine mais au debut je le prenais que 1 le soir ou meme defois 1 demi suite a un sevrage opiace mais un evenement me la fait prendre 1 matin 1 midi ett 1 soir depuis le 22 août mon médecin m’a fait commencer la diminution hier donc 1 matin et 1 soir jusqu’à 29 août et après 1 le soir pendant 2 semaines j’espère que j’aurai pas trop de symptome de sevrage

Marc Hayatrépondre
29 août 2022 à 12 h 53 min
– En réponse à: Jess

Bonjour,
J’espère que votre sevrage va réussir.
Sinon, il y a d’autre d’autres protocoles de sevrage tels qu’ils sont exposé dans l’article du Docteur Souffir sur notre site.
Tenez-nous au courant de l’évolution de votre sevrage.
Cordialement,
Docteur Marc Hayat pour l’équipe de Psyway.

Joelrépondre
6 août 2022 à 14 h 54 min

Ayant eu le témoignage d’une personne qui a suivi à la lettre le programme du Professeur Ashton (dont aucun médecin en France ne veut reconnaître l’efficacité). J’ai à titre personnel convaincu ma généraliste de me faire suivre ce programme: qui consiste à combiner une benzodiazepine à durée longue à une courte dans un premier temps (pour ceux qui sont addict à l’alprazolam comme moi) , pour finir le sevrage avec la longue uniquement. Cette méthode évite les symptômes (ou les rends supportable). La méthode du Professeure Ashton est traduite en français et je la recommande à ceux qui se trouvent dans mon cas.

Victor Souffirrépondre
8 août 2022 à 14 h 43 min
– En réponse à: Joel

Très bien, c’est le type de stratégie que nous soutenons aussi avec éventuellement une petite dose d’antidépresseur sédatif type Laroxyl. Cordialement

Joelrépondre
30 juillet 2022 à 17 h 28 min

Bonjour, un sevrage à une benzodiazepine type alprazolam pris depuis de longues années est-il possible associé à une benzodiazepine demi-longue type lysanxia ou AD Laroxyl ? Pris en association avec du lysanxia (ou autre benzo longue) rend-il les symptomes de sevrages plus supportable ? Merci

Serge Gauthierrépondre
1 août 2022 à 17 h 35 min
– En réponse à: Joel

Cher Joel
Aucun sevrage n’est par principe impossible, mais en effet les modalités peuvent être compliquées, notamment avec certains médicaments pris depuis longtemps en particulier losqu’ils s’avèrent efficace, ce qui semble être le cas pour vous.
Il faut noter aussi que parfois des médicaments sont nécessaires au très long cours, beaucoup plus longtemps que ce que l’on pensait au départ. Ou à des posologies un peu plus élevées que ce que l’on pensait initialement. Cela n’empêche pas d’essayer une diminution à certains moments bien choisis, sans précipitation, en examinant bien les modalités de diminution ou de substitution par d’autres médicaments comme vous le suggérez etc. Un dialogue avec votre médecin prescripteur est très important, à la fois pour mieux examiner la nécessité de la prescription, les raisons d’une persistance de l’angoisse, et éventuellement des substitutions complexes qui ne sont pas toujours facie=les à réaliser.
Dr Serge Gauthier, pour le site Psyway

Joelrépondre
30 juillet 2022 à 17 h 10 min

Bonjour, cela va faire 5 ans que je prend alprazolam tout les jours mais de façon irrégulière (si je me sens bien je respecte la posologie: 0.25 le matin et 0.50 au coucher, sinon ça peut être 0.50 le matin 0.25 après-midi et 0.50 au coucher quand je me sens mal), j’aimerais savoir si pris depuis de longues années, le sevrage reste possible même associé, comme écrit sur l’article, à une autre benzodiazepine durée longue comme lyxansia ou A.D comme Laroxyl ? Merci.

Bequignatrépondre
22 juillet 2022 à 1 h 47 min

Bonjour. Pour ma part j’ai réussi sans problème à arrêter le bromazepam pris depuis plus d’un an en adoptant une méthode trouvée sur un site américain :
1 – transition vers un anxyolitique liquide (Lysanxia). La correspondance avec tous les anxyolitiques en comprimé était disponible.
2 – Diminution progressive et lente en retirant goutte par goutte

Serge Gauthierrépondre
29 juillet 2022 à 9 h 27 min
– En réponse à: Bequignat

Bonjour Sandrine
Merci de votre témoignage. Il montre l’importance du choix du moment et de la détermination personnelle lorsqu’on se sent prêt à diminuer ou arrêter un médicament psychotrope. Il montre aussi l’importance de la prudence et de la progressivité dans les diminutions. Vous avez trouvé une très bonne méthode. D’une part avec la substitution d’un anxiolytique de durée de vie courte par le Lysanxia plus lentement éliminé de l’organisme, ce qui protège des effets de manque; et d’autre part en utilisant des gouttes, ce qui permet une progressivité très mesurée et contrôlée.
Dr Gauthier, pour le site Psyway

Courjaudrépondre
4 mai 2022 à 10 h 14 min

Bonjour monsieur

Comment arrêter le cachet seresta
S il vous plaît merci

Serge Gauthierrépondre
26 mai 2022 à 11 h 37 min
– En réponse à: Courjaud

Bonjour,
Vous prenez un traitement qui a été très utile pendant une période, et qui vous semble moins utile aujourd’hui. Vous devez vous poser une première question : est-ce bien le moment de diminuer? Vous trouverez les questions à se poser sur le site psyway.fr. « Comment et quand arrêter les anxiolytiques ? Pour un sevrage progressif » Voici le lien https://www.psyway.fr/comment-et-quand-arreter-les-anxiolytiques-pour-un-sevrage-progressif/
Lisez en particulier le paragraphe « Quand envisager un sevrage »
Ensuite, il faut savoir que ce médicament peut être difficile à arrêter. Le sevrage doit donc être très progressif et d’une façon générale, il est recommandé de faire ce sevrage en concertation avec votre médecin prescripteur. Vus trouverez des indications et des conseils multiples dans l’article que nous avons cité ci-dessus
Pour le site Psyway.fr, Dr Gauthier

Jasminerépondre
10 avril 2022 à 20 h 05 min

Bonjour ! Je commence un sevrage de xanax après plus de 20 ans de prise. Ho la la , pas facile. Mon dosage du début était de 4 comprimés 0.5 par jour au début et puis j’ai réduis il y a 10 ans à 2 comprimés par jour. Mon médecin m’a demandé d’arrêter complètement le xanax dernièrement. J’en suis à un comprimé et demi par jour au couché. C’est maintenant que ca se corse. Je dors difficilement, maux de tête, rêves étranges quand je dors. j’ai chaud et froid, ma vision est trouble, je suis impatiente et envie de rien, sans oublié les nausées. Ouff quelle merde . J’espère pourvoir en terminer un jour avec cette cochonnerie de xanax. Merci de m’avoir lu. P.S les benzos il ne faut pas toucher à ça car c’est mettre un pied en enfer.

Marc Hayatrépondre
15 avril 2022 à 13 h 37 min
– En réponse à: Jasmine

Bonjour,
En effet le sevrage des benzodiazépines est un problème complexe et difficile. L’article sur ce sujet écrit par le Docteur Souffir sur notre site est assez complet. Vous y trouverez des conseils utiles pour vous accompagner dans cette démarche. Cependant il faut rappeler que les benzodiazépines restent des médicaments très intéressants, pris de façon discontinue pour éviter les problèmes d’accoutumance et donc de sevrage.
Cordialement,
Docteur Marc Hayat pour l’équipe de psy way

Momorépondre
18 novembre 2021 à 18 h 11 min

J’ai arrêté le deroxat depuis mai dernier après 16 ans d’utilisation. Là, j’ai des difficultés de sommeil qui deviennent quasiment invalidantes meme en prenant 1/4 de Lexomil le soir. Dois-je reprendre le deroxat ou puis-je le remplacer par un autre médicament ? Merci infiniment d’avance.

Marc Hayatrépondre
19 novembre 2021 à 16 h 31 min
– En réponse à: Momo

Bonjour,
Votre insomnie étant apparue plusieurs mois après l’arrêt de la prise de Déroxat ne peut pas être considérée comme un signe d’un syndrome de sevrage suite à un arrêt de traitement.
Il faut donc savoir les causes de cette insomnie.
Si cela correspond à la survenue d’un moment particulier de votre vie, de soucis familiaux et/ou professionnels il serait utile de commencer par prendre un somnifère pendant quelques jours. Sinon il faudrait s’interroger pour savoir si cette insomnie n’est pas le signe d’une reprise de votre dépression. La reprise d’un traitement anti-dépresseur doit être alors envisager avec du Déroxat ou un autre anti-dépresseur. Il est nécessaire pour cela d’avoir l’avis de votre médecin.
Cordialement
Docteur Marc Hayat pour l’équipe psyway.

Momorépondre
21 novembre 2021 à 12 h 33 min
– En réponse à: Marc Hayat

Bonjour,
Merci infiniment Docteur pour la prompte et utile réponse. Le médecin m’a prescrit du Lexomil en trois prises (1/4 matin, 1/4 midi et 1/2 soir) qu’il m’a demandé de diminuer progressivement pour le remplacer par du Laroxyl (10 gouttes puis 15) que je dois commencer ce soir. La question est qu’un urologue m’avait prescrit du Precostop qui contient du 200mg de tryptophane et j’ai lu que ceci pouvait interférer avec le Laroxyl provoquant une toxicité serotoningique. Est-ce le cas avec cette dose ?
Merci encore pour votre appui !

Marc Hayatrépondre
21 novembre 2021 à 18 h 43 min
– En réponse à: Momo

Avec de faibles doses de Laroxyl vous pouvez commencer à prendre ce traitement. Mais cependant restez vigilant et au moindre symptôme consulter votre médecin
Cordialement,
Docteur Marc Hayat pour l’équipe psyway

Auziererépondre
12 octobre 2021 à 15 h 51 min

Des années de lexomil à 1/4 résultat zéro.,mais je crains de l’arrêter complètement car mon cerveau est habitué à son 1/4 tous les soirs.Que faut il en penser? J’ ai 93 ans moyenne de sommeil 2 h ou nuit blanche.Je suis épuisée.peut on prendre en même temps du donormyl de temps en temps pour récupérer quelques forces

Serge Gauthierrépondre
25 octobre 2021 à 9 h 41 min
– En réponse à: Auziere

Bonjour Madame
Nous ne pouvons pas vous conseiller d’associer les deux médicaments que vous évoquez, dont les effets indésirables peuvent s’additionner. Peut-être pourriez vous envisager la mélatonine? Dans tous les cas, il faut que vous repalliez de votre insomnie et de ce traitement avec votre médecin ou psychiatre habituel.
Bien à vous
Dr Gauthier, pour l’équipe Psyway

Serge Gauthierrépondre
25 octobre 2021 à 9 h 52 min
– En réponse à: Auziere

Bonjour Madame
Nous ne pouvons vous conseiller d’associer ces deux médicaments, dont les effets indésirables peuvent se cumuler. Vous pourriez peut-être essayer la mélatonine (voir sur le site Psyway). Dans tous les cas, il est indispensable de reparler de cette insomnie avec votre médecin ou psychiatre, surtout si vous envisagez une modification médicamenteuse.
Dr Gauthier, pour l’équipe Psyway

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