Télésurveillance: prometteuse mais en expérimentation
La télésurveillance médicale doit permettre à un professionnel médical d’interpréter à distance les données nécessaires au suivi médical du patient pour prendre des décisions sur sa prise en charge
En France, la télésurveillance est un dispositif expérimental admis pour 5 pathologies:
- l’insuffisance cardiaque
- l’insuffisance rénale
- l’insuffisance respiratoire
- le diabète
- les prothèses implantables.
Mais en 2018, l’autorisation donnée à la téléconsultation et la télé expertise ne s’appliquait pas à la télésurveillance.
Elle ne s’ouvre pas à d’autres pathologies. Elle demeurait dans un cadre expérimental. La psychiatrie n’y figure pas.
« La télésurveillance médicale demeure dans le cadre expérimental ETAPES pour une durée de 4 ans. Cela s’explique par une juste prise en compte de ses particularités : cette activité suppose que plusieurs types d’acteurs se coordonnent autour du patient : pour effectuer la télésurveillance médicale, pour fournir la solution technique, ou pour assurer l’accompagnement thérapeutique. Plus complexe à définir, la télésurveillance nécessite ainsi un temps d’appropriation et de développement plus long. »
Et pourtant, Le rapport de la Cour des Comptes, en 2017, considérait la télésurveillance comme la voie la plus prometteuse pour la E-santé, expériences étrangères à l’appui.
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Psychiatre–Psychanalyste – Ancien responsable d’un service de soins psychiatriques